Errance
Dans
la nuit le vent la frôle,
Et
caresse ses épaules,
Sans
but elle erre,
Puis
se perd.
L'enveloppe
alors la tristesse,
De
son manteau qui la blesse,
Et
la glace,
Cette
douleur tenace,
Qui
se mêle au silence,
De
sa pesante absence,
Provoquée
par cet abandon,
De
plus en plus long.
Ses
sentiments cependant,
Grandissent
avec le temps,
Et
chaque jour qui passe,
Est
un immense espace,
Un
néant dans lequel elle plonge,
Nourri
de ses songes,
Rêves
qui apaisent son esprit torturé,
Et
confortent son désir de le retrouver.
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